
Sur la photographie illustrant la victoire électorale, on distingue de gauche à droite Léon Blum (SFIO, socialiste, qui devient président du conseil), Edouard Daladier (au second plan, roulant une cigarette, parti radical, ministre de la Défense), Maurice Thorez (parti communiste) et Roger Salengro (SFIO, ministre de l'Intérieur).

- deux semaines de congés payés ;
- la semaine de 40 heures au lieu de 48 heures ;
- les conventions collectives.
A partir de juillet, la grève décroît progressivement.
Que reste-t-il du Front Populaire ?
Face à la crise économique des années 1930 et à la montée des régimes autoritaires voire fascistes en Europe, le Front Populaire a enraciné la France dans une République sociale. Ses lois sociales ont marqué l'Histoire des Français, notamment par la création des congés payés qui ouvrent l'ère du tourisme de masse. Signalons également la création de la SNCF, qui propose des billets réduits pour partir en week-end, et aussi des auberges de jeunesse.
Par contre, l'expérience du Front Populaire est de courte durée : dès juin 1937, Léon Blum démissionne. Cet échec est en partie dû au coût de la vie qui augmente et annihile la hausse des salaires, au chômage qui reste fort. Par ailleurs, le climat politique est délétère (antisémitisme face à Blum, accusations de traîtrise sur Salengro qui se suicide, impuissance du Front populaire français face à la guerre d'Espagne).
En 1938, Daladier redevient président du conseil et décide de "remettre la France au travail" revenant au 48 heures de travail hebdomadaire.Durant la deuxième guerre mondiale, Léon Blum est jugé par le régime de Vichy comme responsable de la défaite face à l'Allemagne nazie (procès de Riom). Il sera déporté à Buchenwald en 1943 d'où il reviendra vivant.
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